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Ballon captif

J'ai flotté à la surface comme une méduse électrique et aimé de là
La décharge du spectacle de ton corps je n'ai posé aucune question.
J'ai crevé les bulles qui m'empêchaient de dormir sur toi sur
Ce que tu étais qui es-tu où ta queue quand ma bouche d'eau close.

Je t'ai observé d'un amour excrémentiel la cuvette
Du spectacle de ton corps a tout retenu mais quelque chose
Est mort et se détache de moi à présent je veux quitter le
Fil tranchant de ta mémoire d'eau de foutre

Je veux
Poser des questions ouvrir la bouche sucer être témoin
Vivre cesser d'onduler me diriger avec la rotondité de l'enfance
Faire le deuil de ces existences aquatiques.

Je veux les airs et le métal, être planète de feu couverte de peau,
De langue, d'épuration
Et il est inutile que tu me regardes ainsi médusé, captif
Comme un marchand de ballons.






Deuils

Tel un navire tranchant entre deux enfers
Ton œil carnassier aiguise du désir
Ma métamorphose indolente et cruelle.

Ma mémoire ondule au fil de tes mots
Coupant coupé coupable exhume
Les crimes de cendre auront eu lieu
Puisqu'il le faut, chimères dévoratrices.

Alors nous les ensevelirons tous ensemble
Ces corps opaques inouïs parjures et les
Baiserons d'enfance comme par un temps de noël
Quand il pleut à veines ouvertes.

Ce sera un joli enterrement, ma foi, Irrévérencieux en diable.






La mémoire oraculaire de la vie

Pierres infectes qui éclatent en tâches de sang sous un ciel de cuivre vert
Rendez-moi son corps violé complaisant de Gitane car elle est moi plus qu'une autre sous les
Lames brûlantes confondues hivernales et m'appartient
Nous eûmes des musiques gueulantes dégueulasses des nudités de braise aux couleurs criardes à
Repeindre vos boucheries en rond

Car de sable et de feu amoureuses nous fûmes Gitanes de villes inexistantes ravagées écumant
Sourdes
Hurlant, hurlant Baisant d'incendiaires complaintes bleues
Langues sibyllines infectes qui ne parlent que la mort la sienne son couteau dans la poche
Langues infectes sibyllines ses mains décapitées ma tête à ses genoux qui tourne dans la poussière
De métal de merde
De mer

Au loin le grondement de la foule s'élève comme l'ombre ardente de son peuple qui pleure

Pierres, langues-mon fauvisme !-, la lune est pleine et les chiens de misère à l'horizon, laissez-moi
Mon Espagne sale, mon enfant de cendre à la bouche-olive, à l'odeur forte, laissez-la moi.

Dieux et langues de pierres impies qui ne croient plus à l'homme l'heure est venue
Du requiem pour nos âmes blanches de Bohème Rendez-moi mon Elégiaque et je vous offrirai
Des poissons
Aux œufs de cristal et aux cordes vibrantes de pizzicati comme des violons
Médiumniques Je vous offrirai

La mémoire oraculaire de la vie.

 

 

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