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C o m p t e u r
Dès la moitié du XIXe siècle, le pays des cerises a ses 2 capitales: Tourteron et Chesnois Auboncourt.
La halle de Chesnois Auboncourt est reconstruite dès 1842 grâce à une souscription publique. Elle accueille producteurs et clients,ses 200m² sont destinés aux marchés hebdomadaires.
Les récoltants du village ont l'obligation d'y vendre leurs fruits.
La location de la halle s'obtient aux enchères.La premiere adjudication des droits de la place de la halle de Chesnois Auboncourt date du 27 avril 1844.La location est attribuée pour un montant annuel de 205 Francs pour une période allant du 1er mai 1844 au 30 avril 1847.
La vie sous la halle est réglementée par la commune et surveillée par le locataire de la halle.
Ce dernier paye une redevance annuelle et distribue aux vendeurs tout ce qui leur est nécessaire pour la vente.
En compensation ceux-ci lui paient la location de la place afin de pouvoir vendre leurs fruits.
Une redevance est prélevée sur le montant de la vente ,la moitié va à la commune, l'autre moitié au garde champêtre chargé de peser mais aussi d'intervenir quand les vendeurs se disputent.
La halle avait l'avantage d'amener le client directement aux récoltants. Parallèlement à partir de 1858 le train va chercher ce client de plus en plus loin.
Le commerce de la cerise prend alors une ampleur nationale,voire internationale.
Confituriers et grossistes parisiens s'installent sur place tout le temps que dure la cerise.
Celle ci est envoyéé quotidiennement vers le Nord, Paris, l'Allemage et l'Angleterre.
Entre les 2 guerres, l'automobile et les camions facilitent les échanges commerciaux; les halles tombent progressivement en désuétude.Elles perdureront néanmoins jusqu'à la 2ieme guerre mondiale.

Le 29 Juin 1884, le maire Alberti PAILLAS invite le conseil municipal à déliberer sur la construction d'une église paroissiale.
Le conseil regrette de ne pouvoir voter aucune imposition en faveur de la construction de l'église,mais décide qu'une souscription pourra être faite dans la commune pour tenir lieu d'imposition.
Le 21 Août 1887 le Maire Auguste MAGIN établi l'urgente nécessité de reconstruire l'église communale, et approuve les plans et devis d'un montant de 58.900F.
En mai 1888 le conseil municipal décide que l'emplacement de la nouvelle église comprendra une partie de l'ancienne église , une partie de l'ancien cimetière et au besoin une partie de l'ancien presbytère.
La construction de l'église se terminera le 29 novembre 1890.
L'histoire du Chesnois-Auboncourt La halle
L'église Sainte Margueritte
Le four à pain
Chesnois Auboncourt - La Halle (26.09.2014)
Une terre d'abbaye.
Au creux des "Quatre Vallées" se niche la commune du Chesnois-Auboncourt, lit-on dans le mot d'accueil du site web qui lui est consacré : http://adndid.ovh.org/index.html
Chesnois-Auboncourt : des vitraux déroutants dans une église désorientée
Quatre vallées qui ne sont pas faciles à localiser sur la carte IGN ! Trois vallons plutôt, qu'ont creusés le ruisseau du Foivre et son affluent, le ruisseau de la Chatelaine qui se rejoignent dans le village. Les coteaux bien exposés se couvrent de cerisiers ; ils ont fait la réputation de l'endroit depuis 1842 lorsque la halle reconstruite permit aux producteurs locaux de vendre sur place leurs cueillettes portées jadis à dos de mulet vers la ville phare du département... Lire la suite de cet article
Merci à Mr Jean-Luc Collignon
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